 La maison qu’on loue est à El Ogla, un faubourg à 10 km du centre de Zarzis. Elle est typiquement tunisienne, blanche avec les volets bleus et un petit dôme (pour la touche orientale). Pas très grande mais plutôt jolie : un équilibre entre sobriété et fantaisie. Le sol dans la maison est en carrelage bien-sûr. Tout autour la terrasse est en carrelage également. Autour de la maison et la terrasse, des chapes de bétons, notamment pour l'allée qui mène au garage. Le reste du terrain est de sable. Quelques maigres arbustes résistant au manque d'eau et quelques cactus agrémentent la cour. Il n'y a bien-sûr pas de gazon (ce serait une aberration dans cette région semi-aride). Il y a deux appartements l'un au dessus de l'autre. Comme les duplex au Canada. Deux familles peuvent louer en même temps. Les entrée
 La maison qu’on loue est à El Ogla, un faubourg à 10 km du centre de Zarzis. Elle est typiquement tunisienne, blanche avec les volets bleus et un petit dôme (pour la touche orientale). Pas très grande mais plutôt jolie : un équilibre entre sobriété et fantaisie. Le sol dans la maison est en carrelage bien-sûr. Tout autour la terrasse est en carrelage également. Autour de la maison et la terrasse, des chapes de bétons, notamment pour l'allée qui mène au garage. Le reste du terrain est de sable. Quelques maigres arbustes résistant au manque d'eau et quelques cactus agrémentent la cour. Il n'y a bien-sûr pas de gazon (ce serait une aberration dans cette région semi-aride). Il y a deux appartements l'un au dessus de l'autre. Comme les duplex au Canada. Deux familles peuvent louer en même temps. Les entrée s sont séparées. Le quartier est situé entre la zone hôtelière et la ville. Le tout est au bord de l’eau. La maison a vraiment les « pieds dans l’eau ». seul un petit chemin sépare le terrain de la plage. Il n’y a guère que les habitants du quartier qui viennent sur cette plage. Autant dire que la portion qui est devant la maison est presque notre plage privée. Au bord de l’eau il y a de gros tas d’algues entassées par les vagues. Les plages des hôtels ainsi que la grande plage de Zarzis ont été nettoyées. Pour les autres plages, dont celle d'El Ogla, il faut attendre que la municipalité se décide enfin à entreprendre le nettoyage du "début" de la saison estivale. Mr Rébia dit qu’il ira voir le maire dès que possible. Mais ce n'est pas si urgent, car sur « notre » partie de la plage il y a curieusement beaucoup moins d'algues.
s sont séparées. Le quartier est situé entre la zone hôtelière et la ville. Le tout est au bord de l’eau. La maison a vraiment les « pieds dans l’eau ». seul un petit chemin sépare le terrain de la plage. Il n’y a guère que les habitants du quartier qui viennent sur cette plage. Autant dire que la portion qui est devant la maison est presque notre plage privée. Au bord de l’eau il y a de gros tas d’algues entassées par les vagues. Les plages des hôtels ainsi que la grande plage de Zarzis ont été nettoyées. Pour les autres plages, dont celle d'El Ogla, il faut attendre que la municipalité se décide enfin à entreprendre le nettoyage du "début" de la saison estivale. Mr Rébia dit qu’il ira voir le maire dès que possible. Mais ce n'est pas si urgent, car sur « notre » partie de la plage il y a curieusement beaucoup moins d'algues.
Les deux premières nuits, nous avons du mal à dormir. Il devait faire plus de 26 degrés et il n’y avait pas assez de vent pour faire des courants d’air, bien qu’on soit au bord de la mer. La région sort à peine de 3 jours de canicule. On parle de canicule ici quand il fait plus de 38 degrés à l’ombre. C’est comme ça quand le vent vient du désert. Puis le vent a tourné et il est venu de la mer : ça change tout. En fin d'après-midi quand le soleil décline, on a un peu froid en sortant de l'eau car le vent sur la peau mouillée, dès qu'il moins de 28 degrés, ça fait frissonner. Ces jours là, il fait 32 degrés au milieu de la journée et probablement autour de 22 la nuit, avec du vent en plus. Donc les nuits sont agréables.
 essentiellement. Les hommes et garçons sont tous en maillots de bain style bermuda. Le genre slip doit être trop indécent pour une région reculée d'un pays musulman, même progressiste. Les jeunes femmes et les adolescentes ont un maillot de bain une pièce avec par-dessus une culotte de cycliste, qui colle à la peau. C’est la mode à priori. C’est une tenue qui semble plus décente que le bikini mais à vrai dire ça ne cache pas plus les formes du corps. C’est donc surtout une question d’attitude.
essentiellement. Les hommes et garçons sont tous en maillots de bain style bermuda. Le genre slip doit être trop indécent pour une région reculée d'un pays musulman, même progressiste. Les jeunes femmes et les adolescentes ont un maillot de bain une pièce avec par-dessus une culotte de cycliste, qui colle à la peau. C’est la mode à priori. C’est une tenue qui semble plus décente que le bikini mais à vrai dire ça ne cache pas plus les formes du corps. C’est donc surtout une question d’attitude.Les femmes plus âgées se baignent toutes habillées : la plage d’El Ogla n’est pas touristique, et nous sommes loin des plages de La Marsa ou Gammarte où les bourgeoises tunisoises adoptent les code vestimentaires occidentaux.La température de l’eau varie sensiblement selon les courants, les vents et la température de l’air. Quand le vent soufle du désert et qu’il fait 38°, l’eau est à 28 environ. Puis quand le vent vient de la mer, l’eau retombe à un niveau de température pour lequel on hésite un peu avant de s'y mettre. Peut-être 23 ou 24°.C’est la Méditerranée, les marées sont beaucoup moins importantes qu’en Atlantique. Dans le sens de la longueur ça varie de 50 mètres à peine. A marée basse c’est idéal pour les matchs de foot. Au fur et à mesure que l’eau se retire, les joueurs se déplacent vers le sable mouillé, plus dur que le sable sec.Les barques des pêcheurs sont ancrées à une distance du bord comprise entre 20 et 70 mètres selon la marée. La barque ne bouge pas, c’est l’eau qui avance et qui se retire. Les enfants, et moi-même, utilisons donc ces barques comme plongeoir. Il y a assez de fond à marée haute pour sauter.
Quand la marée est descendante, il se forme des flaques dans le sable, voire des petites piscines. C’est idéal pour les petits enfants. Si ça se passe en fin d’après-midi ou le soir, l’eau ne s’évapore pas.Sur la plage à El Ogla, on voit toujours toutes les mêmes têtes, les habitants du quartier. On se salue, on discute un peu. Ils sont gentils, agréables, voire timides, nous nous sentons à l'aise parmi eux. Ils ne sont pas le genre collant à vouloir échanger les adresses ou à poser plein de questions. Mais ils doivent en savoir plus sur nous que nous sur eux. L’autre soir l’homme qui nous salue nous demande : « C'est vous qui êtes chez Rébia ? Abdesselem ? ». La famille de Français que nous sommes, qui a loué chez les Rébia a dû être repérée par tout le quartier. Sur la plage, je croise souvent un jeune homme qui me fait penser à Djorkaeff, le joueur de foot. Il me dit qu’il était pêcheur avant mais que c’était trop dur et qu’il s’est échoué un jour. Depuis il fait de la peinture de bâtiments. Il dit qu’il essaie d’avoir le bac mais qu’il n’y arrive pas.
Depuis le 14 juillet, il y a beaucoup plus de monde sur la plage à El Ogla. Les enfants de ces nouveaux arrivants parlent français, même les plus petits. Cela signifie qu’ils vivent en France car l'apprentissage du français à l'école en Tunisie commence à l'âge de 9 ans. Avant cet âge, les enfants en Tunisie ne savent pas encore le français. Ces arrivants sont des Tunisiens de France qui reviennent au pays pour les vacances. Le soir avant le dîner, des groupes de jeunes se promènent. On reconnaît les « Françaises » à leur tenue légère, et à la mode, taille basse, ventre nu, vêtements moulants. A côté d’elles les tantes ou cousines restées vivre ici, avec des tenues plus « sage », souvent avec le foulard sur la tête. Certaines jeunes femmes combinent mode hip hop et tenue musulmane (Nike, Adidas, Naf Naf, Hijab). Vers 19h30 c’est l’appel du muezzin. La plage se vide. Mais j’ai l’impression que c’est moins la prière que le début du repas qui est la cause de ce départ.
Les taxis sont jaune comme à Tunis (et donc je suppose que c'est comme dans toute la Tunisie). Les conducteurs de taxis roulent vite (après leur argent), jusqu'à 60 Km/h dans les agglomérations, avec des piétons sur les côtés. Mais ils sont concentrés et prêts à réagir pour éviter un piéton ou un cycliste. Le klaxon est très utilisé, pour avertir.
Zarzis semble être une ville assez importante, qui a quelques faubourgs : Mouanssa, Essouiha, El Ogla. Je dirais si je devais deviner qu’il y a 25 000 habitants dans cette agglomération. Homt Souk et ses environs me semble de la même importance que Zarzis


A 100 mètre de là où nous logeons, il y a un restaurant paillote sur la plage, « Chez Bouneuf ». Mais pas comme ceux de France qui n’ont de paillote que le nom. Là c’est vraiment l’abri fait de quelques poteaux et de palmes. Les chaises et tables en plastique sont posées sur le sable. Seule la cuisine est en dur. C'est agréable de manger sur la plage : cette douche sensation des orteils plongeant dans le sable et l’odeur salée de la mer, apportée par une légère brise rafraîchissante. Il y a une tente de Bédouins aussi. On peut y manger le soir, sur commande
Une rencontre
 Au retour de l’épicerie on croise cette grand-mère qui a l’habitude d’emmener chaque jour ses petits-enfants à la plage. Elle nous parle qu’en tunisien sans se soucier du fait qu’on ne comprenne pas. Je ne comprends pas tout, les personnes âgées sont plus difficiles à comprendre, avec leurs bouches édentées. Elle est vêtue à la traditionnelle avec les grosses fibules en argent mais le voile posée négligemment sur la tête est un paréo fait probablement en Asie, le genre que les Occidentales se mettent autour de la taille sur le maillot de bain. Elle tient une petite pastèque de la taille d’un balle de Hand Ball. Elle veut absolument que les enfants y goûtent. Mais personne n’a de couteau. Alors elle casse le fruit d’un coup de poing. ça dégouline de partout, mais c’est bon. La dame est très sympathique et quelque peu excentrique. Nicolas n’est pas impressionnée et plaisante avec elle, de manière gestuelle. Sébastien est plus timide. En général Nicolas attire l’attention de toutes les personnes que nous croisons, qui ne peuvent s'empêcher une petite caresse de sa tête. C’est l’âge qui veut ça (3 ans et demi), les attitudes de petit clown et aussi les cheveux lisses et châtain clair. Quoique les petits Tunisiens n’ont pas tous les cheveux bruns et bouclés.
 Au retour de l’épicerie on croise cette grand-mère qui a l’habitude d’emmener chaque jour ses petits-enfants à la plage. Elle nous parle qu’en tunisien sans se soucier du fait qu’on ne comprenne pas. Je ne comprends pas tout, les personnes âgées sont plus difficiles à comprendre, avec leurs bouches édentées. Elle est vêtue à la traditionnelle avec les grosses fibules en argent mais le voile posée négligemment sur la tête est un paréo fait probablement en Asie, le genre que les Occidentales se mettent autour de la taille sur le maillot de bain. Elle tient une petite pastèque de la taille d’un balle de Hand Ball. Elle veut absolument que les enfants y goûtent. Mais personne n’a de couteau. Alors elle casse le fruit d’un coup de poing. ça dégouline de partout, mais c’est bon. La dame est très sympathique et quelque peu excentrique. Nicolas n’est pas impressionnée et plaisante avec elle, de manière gestuelle. Sébastien est plus timide. En général Nicolas attire l’attention de toutes les personnes que nous croisons, qui ne peuvent s'empêcher une petite caresse de sa tête. C’est l’âge qui veut ça (3 ans et demi), les attitudes de petit clown et aussi les cheveux lisses et châtain clair. Quoique les petits Tunisiens n’ont pas tous les cheveux bruns et bouclés.
Tourista
Les premiers jours nous avons un peu de diarrhée, sauf Nicolas qui en temps normal est constipé. Mes intestins ont semble-t-il « oublié » la Tunisie. Avec la consommation de pastèques, ça ne s’arrange pas. Mais peu importe, ces pastèques sont mures quand elles sont cueillies et donc tellement bonnes, et rouge ! Rien à voir avec les pastèques roses des supermarchés en Europe, qui ont été cueillies encore vertes et qui ont mûri pendant le transport, si on peut appeler ça mûrir. Nous ne buvons pas l’eau du robinet. Mais je l’ai goûtée. Elle n’as pas le goût salé de l'eau de la maison qu'on nous prêtait à Homt Souk à l'époque. Elle vient du puit ou de la citerne, je n’ai pas bien compris. En tout cas à chaque fois qu’on ouvre le robinet, la pompe se met en marche. De temps en temps elle se bloque. Rébia m'a montré le bouton "reset" pour la remettre en marche. 
Les coquillages
 Agnès aime ramasser les coquillages. On trouve beaucoup de ces coquillages comme sur la photo à gauche, le genre coquille Saint-Jacques, mais en plus fin, et très fragile, et avec une belle nacre argentée et brillante à l’intérieur. Ils m'ont tout de suite rappelé les vacances à Jerba, car ces bivalves n'existent pas dans le nord de la Tunisie.
Agnès aime ramasser les coquillages. On trouve beaucoup de ces coquillages comme sur la photo à gauche, le genre coquille Saint-Jacques, mais en plus fin, et très fragile, et avec une belle nacre argentée et brillante à l’intérieur. Ils m'ont tout de suite rappelé les vacances à Jerba, car ces bivalves n'existent pas dans le nord de la Tunisie.
épisode 1:Arrivée 
épisode 3:Zarzis (2)
épisode 4:Jerba 
épisode 5:Matmata 
épisode 6:Tataouine 
épisode 7:Jerba (2) 
épisode 8:Zarzis (3) 
épisode 9:Tunis 
épisode 10:Sidi Bou/Carthage
épisode 11:Remarques 


 
1 commentaire:
Super voyage ! Ça donne envie d'y retourner..
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