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dimanche 3 février 2008

episode 8:Zarzis(3)


Sur la plage
Je me baigne avec les enfants. Nicolas et Sébastien sont dans le bateau gonflable. Une fille de 12 ans s’approche et dit en français : « ils sont trop beau les deux garçons dans leur bateau. En l’entendant dire « trop » comme le font les adolescents en France j’en conclus qu’elle vit en France. Mais en fait, non, elle vit en Tunisie. Ce doit être une de ces cousines qui lui a appris à parler comme ça. On reconnaît les petits cousins de France à leur peau encore blanche. Leurs cousins qui vivent ici et qui ont recommencé à fréquenter la plage vers la fin avril sont déjà très bronzés. Ils sont tellement bronzés que Sébastien, en les comparant aux enfants vus dans les pubs à la télé, me demande : « En Tunisie il y a aussi des gens avec la peau beige comme nous ? ». Après 10 jours de température clémente (32° avec du vent), le vent a tourné. Il souffle légèrement du sud/sud-est. La météo annonce 40° le jour. Ce soir il fait encore 30. Même avec toutes les fenêtres ouvertes on n’arrive pas à obtenir un courant d’air. Mais je pense qu’on n’a pas à se plaindre, on est au bord de la mer. Je n’ose pas imaginer comment c’est chez ceux qui vivent ne serait-ce que 500 mètres derrière nous. Toujours est-il que j’ai posé le matelas parterre et que je l’ai tiré vers le petit balcon. J’ai donc la tête dehors et je regarde les étoiles avant de m’endormir. Avec le bruit des vagues et des cigales (criquets ?).


La tenue vestimentaire des femmes à Zarzis


A Zarzis la majorité des femmes porte une longue robe et un voile, tout deux colorés. Le voile couvre la tête mais ne cache pas le cou, et les cheveux dépassent. De temps en temps un pan du voile est rabattu devant le cou. Pour remettre le voile en place, les femmes se découvrent parfois entièrement la tête. Il s’agit donc d'avoir une tenue décente sans suivre à la lettre les règles d'un islam strict (comme en Arabie Saoudite). Chaque femme a une tenue différente, Il n’y a pas « d’uniforme » comme dans certaines communes du centre de Jerba (voir page précédente). Elles ne portent pas non plus le chapeau de paille. Et je n'ai vu aucune femme en sifsari entièrement blanc comme on en voit à Tunis et à Alger.

Le vent chaud


Les 16 et 17 juillet il a fait très chaud. Le vent, faible, venait du sud-ouest, du désert. La nuit, il est difficile de dormir dans ces conditions. Le vent tombe complètement une fois la nuit tombée. Même avec les fenêtres ouvertes de tous les côtés il est difficile d’obtenir un courant d’air. Lors de notre deuxième visite de Jerba, nous n’avions pas voulu payer pour une voiture climatisée. D’habitude, pour faire de l’air, en voiture, on ouvre les fenêtres. C’est bien ce que nous avions fait mais arrivé dans le centre de Jerba, loin des côtes, il a fallu les fermer. Un vent brûlant s’engouffrait dans la voiture. C’est comme si on place un sèche-cheveux devant le visage. Il faisait environ 41 à l’ombre.Le 18 juillet, le vent tourne, et souffle plus fort, de la mer, de l’Est. On voit la direction du vent à la position des barques de pécheurs ancrées à quelques dizaines de mètre du bord. Et quand le vent tourne, la température descend de 8 degrés environ. Et il y a du vent. Le contraste entre les deux situations est donc important.


Mariage à El Ogla


Il y a un mariage dans le quartier. Selon la tradition, ça dure plusieurs jours, trois en principe. Chaque jour correspond à une étape. La musique (CD ou cassettes) joue en permanence jusqu’à 23 heures, sans que personne ne s’en plaigne. Les gens font des petits tours en voitures en klaxonnant un peu, le poste allumé. Et toujours cette musique traditionnelle avec les rythmes électroniques. Le son de la Ghaïta (clarinette traditionnelle qui sonne comme une cornemuse) est souvent produit par un synthétiseur. En revanche, à l’heure de la sieste, entre 13h et 16h on n’entend pas grand chose. Beaucoup de mariages ont lieu en été, quand les parents qui vivent en Europe viennent en visite. D'ailleurs un de mes collègues à la RATP qui est originaire de Midoune s'est marié sur Jerba en été.


Séance unique


On se couche tard l’été. Mais entre 12h et 17h les rues sont quasi désertes : les marchés se terminent, les gens rentrent chez eux manger et faire la sieste. Les magasins et musées ne rouvrent le plus souvent que vers 15H. Et ce n’est que vers 16-17h que l’activité reprend réellement.Les employés dans les administrations publiques ont séance unique en été. De 7 h à 13 h. Ensuite ils sont libres. Mr Rébia, qui travaille à la STEG (société tunisienne d’électricité et gaz) a lui aussi séance unique. Il va parfois pêcher en fin d’après-midi, après la sieste bien-sûr.


Nettoyage de la plage


La veille de notre départ, ils sont enfin venus nettoyer la plage au bulldozer. Et les camions ont emporté les tas d’algues, d’emballages et bouteilles en plastique mêlés au sable. Un peu tard pour nous. Mais c’est toujours ça il paraît. Ce n’est pas une plage touristique mais elle n’est nettoyée quand même, même si cela aurait dû être fait plus tôt. C’est un signe que la Tunisie est un pays beaucoup moins pauvre et désorganisé que beaucoup de pays du tiers-monde.




Les ralentisseurs


A l’entrée des villages, un panneau indique qu’il y a un ralentisseur. A la sortie du village il y a un deuxième ralentisseur mais il n’est jamais indiqué. Quand on s’est fait surprendre une fois on ralentit les fois suivantes. Cela oblige à respecter les 50 Km/h. Pour rouler sur le ralentisseur il vaut mieux être à 30. Évidemment ceux qui connaissent le village connaissent les emplacements des ralentisseurs.


La conduite dans le sud


Dans l’ensemble, la façon de conduire est perfectible, ici dans le sud rural. Il y a ceux qui sont pressés et qui roulent aussi vite que la route le permet et il y a ceux qui traînent et qui bloquent la circulation car ils cherchent un ami ou regardent les filles marcher. Les pires sont les « louages » qui roulent (trop vite) après leur argent. Et le fait qu’ils sont toujours pleins de clients ne les dissuade pas de prendre des risques en doublant. Allah Raleb. [Je me souviens du Mexique, où les chauffeurs imaginent que l’image de la vierge accrochée au dessus du rétroviseur les protège de leur conduite hasardeuse]. La ceinture de sécurité on la met quand on soupçonne un contrôle de police dans les parages, autrement, on ne s'en embarrasse pas.
A cela s’ajoutent de nombreux piétons, cyclistes et mobylettes (les grosses motos sont très rares). Les premiers traversent sans trop regarder et les seconds dévient leur trajectoire sans crier gare. Et ils roulent la nuit parfois sans lumière, et jamais de casque (trop chaud). On s’étonne qu’il n’y a pas plus d’accident. En fait les automobilistes ont pris l’habitude d’être sur le qui-vive. Ils klaxonnent souvent, parfois systématiquement à chaque dépassement de vélo, mobylette ou scooter.

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