Inauguration de la ligne maritime Livourne - Zarzis
Le premier navire de transport des marchandises reliant Zarzis (gouvernorat de Medenine) à la ville italienne Livourne a embarqué, vendredi 25/05/2007, au port commercial de Zarzis. Les dessertes de ce navire seront régulières, soit à raison de 2 voyages par mois, et d'une durée de 40 et 48 heures. La ligne maritime Livourne-Zarzis, inaugurée par Mr. Kamel Ben Ali, gouverneur de Medenine, a été ouverte à l'initiative de Mr. George Cabanna, investisseur italien opérant dans le domaine d'extraction du sel dans la ville de Zarzis. L'opérateur italien exerçait auparavant, durant une vingtaine d'années, dans le domaine du textile en Tunisie. Cette nouvelle desserte ne manquera pas de renforcer les activités du port de Zarzis, dont la plupart sont pétrolières, et d'améliorer sa capacité d'attirer des investissements. Il y a lieu de rappeler que l'Italie assure 60% du transport des marchandises à partir du port de Zarzis. Port commercial de Zarzis : • Tirant d'eau de - 12 m. • Hangars de 5000 m². • Terre-plein de 32 ha. • Quai Ro-Ro. • Terminal pétrolier. • Quai de commerce de 700m pour navires de 25000 à 35000t. • Capacité annuelle de trafic commercial de 2 millions de tonnes.Tourisme intégré, mode d’emploi
Le XIe plan de développement (2007-2011) réserve une place de choix aux nouvelles stations ou zones touristiques « intégrées », où le visiteur trouve toutes les prestations possibles… La part des investissements prévue dans le XIe plan est de 2,3 milliards de DT (1,35 milliard d’euros), contre 1,6 milliard au cours du Xe plan (2002-2006). L’objectif est de construire 25 000 lits supplémentaires pour un total de 258 000 lits à la fin de 2011. ?Parmi les projets les plus avancés, on peut citer : - Le complexe résidentiel, touristique et sportif de Cap Gammarth (au nord de Tunis), sur un terrain de 68 ha, adossé à une forêt de 150 ha. Capacité : 6 000 lits. - La station de Bekalta (Monastir) : 75 ha, 5 000 lits. - La zone intégrée de Lella Meriem (Zarzis) : 180 ha, 10 000 lits. - La zone intégrée de Lella Hadhria (Djerba) : 220 ha, 6 500 lits. - La zone écologique de Sidi Foun’Khel (1 000 palmiers) sur l’île de Kerkennah : 72 ha, 3 000 lits. - La station thermale du Grand Korbous : 245 ha, 6 800 lits. - Le grand village de Zouaraa (plage et forêt), près de Tabarka : 100 ha, 2 000 lits. - Le complexe résidentiel et de loisirs Chatt Ennassim (Tunis nord) : 40 ha, 600 lits. - La zone intégrée de Ghedabna (Mahdia) : 930 ha, 27 000 lits (golf, marina, cité sportive, balnéaire). - La station Jenane el-Oust (Monastir) : 37 ha, 1 450 lits. - La station intégrée de Chatt el-Hamrouni (Gabès) : 325 ha, 10 000 lits. - La station thermale d’El-Khebayet (Hamma, Gabès) : 142 ha, 350 lits (complexe sportif, centre de congrès). - Le complexe résidentiel et touristique de Chaffar (Sfax) : 70 ha, 2 000 lits. - La station intégrée de Tatatouine (tourisme saharien) : 29 ha, 1 550 lits. - La station intégrée de Lella H’lima (Zarzis) : 110 ha.Transport aérien/Tunisie/Ukraine
Le transporteur privé tunisien Nouvelair vient d’ouvrir une nouvelle ligne entre Kiev (Ukraine) et deux villes touristiques du Sud de la Tunisie : Djerba et Zarzis. Le premier vol a été inauguré le 26 octobre à partir de Kiev. La fréquence de ce vol sera hebdomadaire.Développement Tourisme Tunisie
Chaque région a su mettre en valeur ses atouts pour séduire une clientèle - nationale et étrangère - en constante progression. le tourisme a été un véritable « développeur » des régions. Il se souvient de ses villages de paillotes, au Nord comme au Sud, qui ont aujourd’hui cédé la place à des hôtels 5 étoiles, des espaces de loisirs, des terrains de golf, des marinas… En cinquante ans, le directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) estime que le pays n’a pas encore fait le plein de ses capacités mais qu’il devra diversifier l’offre (tourisme écologique, culturel, sportif) et miser sur la qualité des infrastructures et des services. Lorsque les autorités ont commencé à penser au développement économique général du pays, dans les années 1956-1960, le tourisme était alors un choix ambitieux, un saut vers l’inconnu. Les quelques dizaines d’hôtels existant en Tunisie étaient davantage des résidences pour colons et personnalités de passage. La capacité totale n’excédait pas 3 000 lits. Mais les planificateurs, eux, avaient le soleil et la mer en tête, « deux formidables ressources naturelles inépuisables », disaient-ils. Il a donc fallu mobiliser les rares entrepreneurs privés pour investir dans la construction d’hôtels sur le littoral. Il a fallu, pour les soutenir, créer une société nationale hôtelière en 1959, puis l’ONTT en 1962. Et l’aventure a pu commencer à Hammamet, Nabeul, Sousse, Djerba. En moins de trois ans, 74 hôtels balnéaires ont vu le jour avec une capacité de 4 000 lits. Ils ont accueilli 53 000 touristes étrangers en 1962. Vingt-cinq ans plus tard, en 1987, la capacité atteignait 100 000 lits et le nombre de touristes 2 millions. Aujourd’hui, en 2007, le pays compte 232 000 lits répartis dans 826 unités hôtelières. Le nombre de touristes dépasserait les 6 millions, avec des recettes en devises de 2,8 milliards de DT (1,65 milliard d’euros). Le secteur, qui contribue à hauteur de 5 % au PIB, permet de couvrir les deux tiers du déficit commercial. Il procure du travail à plus de 400 000 personnes - dont 100 000 emplois directs -, soit 13 % de la population active occupée. Aucune région n’est mise à l’écart : le tourisme se répartit à égalité entre le Nord (environ 2 millions de touristes, 80 000 lits), le Centre (2 millions, 90 000 lits) et le Sud (2 millions, 62 000 lits). Les projets programmés sur les vingt prochaines années couvrent, selon Raouf Jomni, une superficie de 3 500 hectares : quinze stations intégrées sont prévues. Elles offriront une grande diversité d’activités : du balnéaire, mais aussi du tourisme thermal, médical, culturel, sportif (plongée, golf, randonnée), ainsi que des activités de découverte et de pleine nature (montagne, oasis, etc.). Exemple type de cette approche intégrée, Lella Hlima fait figure de ville nouvelle à proximité de Zarzis, à 500 km au sud-est de Tunis, une ville qui associera le tourisme saharien et balnéaire avec une médina à l’ancienne, des villas, des hôtels de charme et des appart’hôtels. Lancé en 2001, piloté par un groupe de promoteurs privés réunis au sein de la Société d’études et de développement touristique du Sud (Sodet Sud), le projet consiste à racheter et à valoriser des terrains vierges (110 ha) pour donner naissance à Lella H’lima, à côté du village de Hassi Jerbi. Ingénieur et élève HEC Montréal, Yacine Gana a quitté le secteur bancaire en 2005 pour diriger ce complexe. Un investissement de 70 millions de DT (41 millions d’euros) pour l’achat et l’aménagement des terrains, et de plus de 500 millions de DT pour les constructions futures (295 millions d’euros). Inscrit parmi les priorités touristiques du XIe plan (2007-2011), Lella H’lima aura une façade maritime de 3,8 kilomètres et pourra abriter jusqu’à 17 000 habitants. Elle sera dotée notamment de quatre hôtels, de quartiers résidentiels, de lieux de loisirs et de détente, de commerces (boutiques, restaurants, cafés), d’un ribat (forteresse ancienne) et d’espaces verts. Le schéma d’aménagement devrait être déposé prochainement à la municipalité de Zarzis.
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