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jeudi 7 février 2008

ville Jerba & ville Zarzis


Le visiteur qui s’approche de l’île de Djerba est saisi par sa ressemblance à la Polynésie… A peine débarqué, il est envahi par un sentiment de douceur et de sérénité. Ne l’oublions pas, lors de son escale à Djerba, l'île des Lotoplages, Ulysse faillit renoncer à son errance…

Historique
Djerba était bien connue pendant l'Antiquité, puisque le héros de Homère, Ulysse, y fit escale. Elle a été carthaginoise, puis romaine. Deux empereurs romains y sont nés. L'île garde des vestiges de l'époque romaine : Méninx, près d'El Kantara, et la chaussée romaine de 6 km, qui relie toujours l'île au continent. Le christianisme s'y est répandu pendant quelque temps.Envahie par les Vandales, puis par les Byzantins, elle fut conquise par les Arabes en 667. Puis elle fut dévastée par les tribus hilaliennes, venues d'Orient au XIe siècle. Elle connut ensuite d'autres troubles, durant des siècles. Elle a été la base opérationnelle des grands pirates turcs, Dragut et Barberousse.Djerba est le seul endroit en Tunisie où l'on trouve les représentants d'une secte musulmane " shismatique ", les Kharijites.

Données géographiques
Longue de 25 km et large de 22, Djerba a une superficie de 514 km2 et possède 125 km de côtes, soit 1/10 du littoral tunisien. Terre plane et de très faible altitude, elle n'a pas de relief saillant.Le climat, sous l'influence modératrice de la mer, est très doux.Sa population compte environ 80.000 habitants. Elle est en grande partie d'origine berbère, de religion musulmane avec une minorité qui a adopté le « kharigisme ». Une communauté israélite, aujourd'hui très réduite, s’était établie dans l'île, bien avant les Arabes, probablement depuis plus de vingt siècles.
Excepté le chef-lieu, Houmt Souk, les agglomérations ne sont que de petits villages : Sedghiane, Midoun, Sédouikech, Guellala, Ajim... L'habitat est dispersé : au milieu du menzel, petite exploitation délimitée par une levée de terre surmontée d'une haie de cactus, s'élève l'habitation, appelée houch.L'économie est assez diversifiée. On pratique l'arboriculture : palmiers, oliviers, vigne, figuiers, pommiers, amandiers, abricotiers, orangers, grenadiers... L'île produit aussi des légumes et des céréales. L'élevage est peu pratiqué. Les environs de l'île sont propices à la pêche. Les principales branches de l'artisanat sont le tissage et la poterie.

Houmt Souk
La capitale administrative de l'île est une petite ville qui a gardé intact son charme d'antan.
Les souksLes souks sont formés, au cœur de la vieille ville, d'un réseau étroit de ruelles bordées d'échoppes. Ils sont toujours très animés. On y trouve tissus, tapis, ustensiles, bijoux... Le souk des bijoutiers respire la prospérité.Les ateliers d'artisans sont nombreux : tisserands, forgerons...
Les fondouksAu milieu des souks, se trouvent les fondouks, caravansérails ou encore hôtels-entrepôts, bâtis sur le même modèle : une vaste cour centrale entourée de deux niveaux de galeries sur lesquelles s'ouvrent de petites cellules.
Quatre monumentsDans le secteur des souks et des fondouks, on trouve quatre monuments religieux : la Zaouia de Sidi Brahim El Jemni, un complexe comprenant médersa, boulangerie, hammam et mausolée ; Jemaâ El Ghorba (Mosquée des étrangers), de rite malékite ; Jemaâ Et-Trouk (mosquée des Turcs), de rite hanéfite. La Mosquée Ech-Cheikh est le sanctuaire principal de la culture ibadite (kharéjite).
Le Borj El KébirLe Borj El Kébir (la grande forteresse) s'appelle aussi Borj Ghazi Mustapha ou encore fort espagnol. Sur les vestiges d'un ancien fort romain, Roger de Loria, amiral d'Aragon et de Sicile, construisit une nouvelle forteresse. Au milieu du XVe siècle, le sultan hafside, Abou Farès El Hafsi, complète la construction, qui est encore renforcée par le corsaire Dragut en 1557 et en 1560, par les Espagnols, qui y sont, la même année, assiégés et exterminés.Le fort, de forme rectangulaire, possède plusieurs tours et est entouré d’un très large fossé. On y trouve des canons, des restes de céramique, des boulets de canons, des vestiges romains...

Le musée des Arts et traditions populaires
Le musée permet de découvrir les richesses folkloriques de l'île. La présentation des collections est très soignée, avec explications détaillées.On peut y admirer une riche collection de costumes de divers groupes sociaux et de diverses ethnies, des bijoux fabriqués par les artisans juifs, des exemplaires du Coran et des coffres à coran, des ustensiles de cuisine, un atelier de potier reconstitué, des poteries, de grandes jarres, des stucs ciselés, des carreaux de céramique anciens...
De Houmt Souk, on peut rejoindre en bateau l'extrémité d'une presqu'île sablonneuse, Ras Er Rmel. La plage y est belle, l'eau pure et le paysage vierge. Un endroit paradisiaque. Les environs de Houmt SoukOn peut admirer des mosquées dans les environs de Houmt Souk. La première est celle d'Abou Messwer ou Jamaâ El kébir. Abou Messwer est un grand théologien ibadite qui lutta, au Xe siècle, contre un schisme issu de l'ibadisme, le khalafisme. Son fils acheva la mosquée.La mosquée El Bardaoui, sur la route d'Ajim, est une mosquée souterraine où les ibadites, persécutés, se réfugièrent pour pratiquer leur culte.

Les villages juifs
Hara Kbira, devenue Es-Souani, se trouve tout à proximité de Houmt Souk. Les habitations peu élevées se trouvent dominées par les cours des synagogues. Les murs de ces sanctuaires sont chacun percés de trois fenêtres. Les douze fenêtres symbolisent les douze tribus d'Israël.
Hara Sghira s'appelle actuellement Er-Riadh. C'est le plus ancien village juif de Djerba. C'est dans ce village qu'on trouve la synagogue de la Ghriba où se déroule, chaque année, un pèlerinage qui attire des juifs de tous les pays et en particulier les natifs de TunisieOn trouve dans cette synagogue l'une des plus anciennes thora du monde.
Les juifs en Tunisie
Les premiers juifs seraient venus en Tunisie à la fin du VIe siècle avant J.-C., au moment de la destruction du Temple de Jérusalem. Certains d'entre eux sont fixés à Djerba. Ce serait cette première vague qui aurait édifié la synagogue de la Ghriba, haut lieu de spiritualité. D'autres groupes se sont installés dans le pays après la prise de Jérusalem par Titus et les déportations qu'il a ordonnées en 70. Les communautés espagnoles arrivent à leur tour, à la fin du XIVe siècle et en 1492, après la reconquête de l'Espagne par les chrétiens. Certains sont venus directement, d'autres après un passage par Livourne, en Italie, et un séjour dans cette ville. Ce sont les juifs livournais ou Grana.
Un monde exceptionnel
L'habitat est dispersé. Aussi les concentrations humaines sont-elles rares. Les quelques agglomérations prennent, de ce fait, un relief particulier et acquièrent une personnalité nettement marquée.
Sédouikech est un petit hameau aux maisons blanches couvertes de coupoles. Son marché se tient le mardi. On y trouve des objets en alfa et de la vannerie.
A El may, on remarque une mosquée qui évoque une petite forteresse. C'est un sanctuaire représentatif des mosquées de Djerba.
Ajim est le principal port de l'île. C'est l'embarcadère d'arrivée du bac du Jorf, voie de communication, en plus de la chaussée romaine entre l'île et le continent. C'est aussi un port de pêche, notamment aux éponges.Dans les environs, on trouve la palmeraie la plus dense de l'île. Les palmiers produisent, outre des dattes de qualité médiocre, un jus, le legmi, qu'on obtient en pratiquant une saignée à la base des branches. Ce jus est sucré. Il fermente facilement et s'alcoolise.
Guellala est la capitale de la poterie. C'est un charmant petit village.
Mahboubine est un « village-jardin ». Il se trouve au milieu de vignobles, d'arbres fruitiers et d'oliviers. Sa mosquée, El Kareb, ne manque pas d'intérêt. C'est dans les environs de ce village qu'on trouve les plus beaux spécimens de menzels.
Midoun, deuxième centre de l'île après Houmt Souk, possède plusieurs mosquées. Son marché se tient le vendredi : fruits, légumes, poissons, poteries, paniers, nattes...
Sedghiane possède de beaux vergers.
L’île de El Kantara C'est le début de la chaussée romaine. A quelques kilomètres à peine au nord, on trouve les vestiges de l'antique Méninx, fondée dix siècles avant l'ère chrétienne. Les Phéniciens y ont établi des ateliers de pourpre. On y trouve les ruines d'une grande basilique chrétienne, des chapiteaux, des colonnes en marbre...

30 km de plages et de palaces
A quelques kilomètres de Houmt Souk, sur la côte nord-est de l'île, commencent les belles plages au sable blanc, qui s'étendent, sans interruption, jusqu'à Aghir, au sud-est. C'est sur ce rivage paradisiaque qu'ont été édifiés hôtels de luxe et villages de vacances.
Le développement du tourisme a été fulgurant. Le secteur touristique représente pour les habitants la ressource économique la plus importante. L'infrastructure hôtelière, très riche et variée, est d'un haut niveau ; malgré le nombre important des hôtels, le paysage hôtelier reste très aéré et s'intègrent parfaitement à l’environnement.
L'animation dans les hôtels de Djerba est particulièrement soignée. Les courts de tennis sont nombreux. On trouve toutes les facilités pour pratiquer ski nautique, plongée sous-marine et équitation. Les promenades à bicyclette ou à cheval permettent de découvrir les charmes secrets du paysage, des menzels, des villages et des innombrables mosquées.Le terrain de golf, dessiné par Martin Hawtree, combine deux parcours, un 18 trous et un 9 trous.
Djerba possède son aéroport international qui la relie directement aux grandes villes européennes. Une ou deus heures de vol et les visiteurs atterrissent sur ce paradis terrestre.
Zarzis
Face à l'île de Djerba se trouve la belle station balnéaire de Zarzis.Zarzis jouit d'un site enchanteur, dans une palmeraie, au milieu des oliviers. Elle est édifiée sur l'emplacement de la cité romaine de Gergis. C'est un port de pêche aux éponges.
Sur tout l'arc de Zarzis à El Kantara (continent), les plages sont magnifiques et encadrées de secteurs rocheux, elles sont très propices à la pêche sous-marine.

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