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jeudi 17 janvier 2008

Chicha & Narghileh

Narguilé, narghilé, narghileh (masc.) :
Pipe orientale dont la fumée, après avoir traversé un vase rempli d'eau parfumée, est aspirée par le fumeur au moyen d'un long tuyau flexible, parfois terminé par un bout d'ambre.
Communément appelée narguilé, la chicha a toujours été utilisée dans les pays arabes et musulmans. Depuis quelques temps elle est revenue à la mode en Tunisie.
Une phrase qui résumerait bien son utilisation :
"Le but n'est pas de fumer pour satisfaire une dépendance ou calmer une anxiété, comme dans le cas de la cigarette, mais de prendre le temps de se parler et de s'écouter en se tendant fraternellement et symboliquement le tuyau d'aspiration" (Kamel Chaouachi)
Fumer la chicha, c'est en fait fumer du tombac dans une pipe à eau. Le tombac, tabac humide et parfumé brûle en haut da la chicha. A l'aide d'un tuyau le fumeur inhale la fumée qui traverse le flacon rempli d'eau.Autrefois, on mélangeait au tabac un peu de haschisch, et dans certains coins de Tunisie, le narguilé est encore appelé chicha en souvenir de cette coutume.

Véritable oeuvre d'art lorsqu'elle est en cristal ou plaqué or, elle a tendance à devenir un objet purement décoratif, luxueux souvenir de vacances.
Hauteur 80 cm">

Utiliser votre narguilé comme objet de décoration
C'est très simple et ne nécessite aucun mode d'emploi. Il suffit de monter les pièces telles que l'indique le schéma. Pour fixer la tige sur le bocal en verre, vous pouvez utiliser le joint en plastique qui est inclus.
Utiliser votre narguilé pour fumer
• Remplissez le bocal avec de l'eau jusqu'à ce que la tige soit immergée de quelques centimètres. Attention : il faut laisser assez d'air dans le bocal.
• Montez ensuite le narguilé comme l'indique le schéma mais en utilisant un joint en papier à la place de celui en plastic. (L'utilisation du plastique est contre-indiquée si vous utilisez votre narguilé pour fumer).Il faut s'assurer de l'étanchéité des entrées d'air autre que par le porte tabac, pour obtenir un résultat satisfaisant. Vous pouvez utiliser du papier en tant que joints.
• Enlevez le cache (4) pour répandre le tabac sur le porte-tabac (3). Si vous utilisez des mélasses, il convient de recouvrir le tabac de papier d'aluminium.
• Chauffer les charbons jusqu'à ce qu'ils soient rouges. Utilisez la pince (6) pour les placer aux pourtours du tabac (pas au milieu). Replacez le cache.
Vous pouvez maintenant vous relaxer et fumer votre narguilé comme une pipe en prenant de temps en temps une bouffée, et vous prendrez soin de ne pas avaler la fumée si vous n'y êtes pas habitué.
NB : Il convient de laver votre narguilé avant la première utilisation et régulièrement après plusieurs emplois. Pour cela, vous pourrez utiliser des goupillons de taille appropriés pour nettoyer le verre, l'intérieur de la tige et les extrémités de la pipe.

La préparation

Je ne vous cache pas que c'est un peu plus long que d'allumer une cigarette…
remplissez le réservoir d'eau : le bout de la cheminée doit être immergé sur 3-4 cm environ. Si vous remplissez trop, vous aurez de l'eau dans le tuyau quand vous tirerez dessus ; si vous ne remplissez pas assez, ça ne filtrera pas bien la fumée.
remplissez la douille de tabac, mais sans trop le tasser (il faut qu'il laisse passer l'air mais pas les cendres du charbon).
Mettez une couche d'aluminium dessus et faites-y quelques trous.
Prenez un charbon et allumez-le. Si vous prenez un charbon auto combustible, allumez-le au briquet ; puis quand il commence à crépiter laissez-le rougir tout seul et posez-le sur la douille (posez-le non pas au centre, mais légèrement sur le coté du foyer). Attendez quelques secondes que ça chauffe.

Amorcez le narguilé en tirant longtemps et pas fort, la fumée devrait apparaître rapidement dans le vase.
Mode d'emploi de la
Concernant la durée, cela dépend beaucoup du nombre de personnes qui tirent dessus, de la "fréquence de tirage", etc. Disons que normalement ça dure 30 à 45 min ; si ça dure le temps d'une cigarette, c'est qu'il y a un problème. Si vous constatez, en nettoyant le foyer, que vous n'aviez pas fumé tout le tabac (tabac pas entièrement noir), vous saurez pour la prochaine fois que vous pourrez mettre un second charbon lorsque le premier sera éteint.

Ethymologie et définition
Le narguilé est une pipe à eau qui permet de fumer une préparation à base de tabac nature ou aromatisé aux fruits. La fumée est aspirée par un tuyau flexible et traverse un vase rempli d’eau. L’eau refroidit la fumée et la rend très douce. Le narguilé est avant tout une source de détente et de plaisir qui favorise le contact humain. Certains narguilés sont de véritables œuvres d’art et n’ont parfois qu’une fonction strictement décorative.
Il est important de préciser que beaucoup de synonymes et d’orthographes existent pour désigner le même objet. Selon les pays (Tunisie, Maroc, Turquie, Europe…), elle peut être indifféremment appelée :
· Narguilé, narghilé, nargile, narghileh
· Shisha, chicha, sheesha, shishah
· Hookah, hooka, huka, houkah, houka
· Hubble Bubbly, galyan, argila, boury, gouza

Le mot « narguilé » a des origines très incertaines, mais l’on distingue cependant des origines perses et arabes. « Naghilé » a la même racine que le mot persan nãrgil du sanscrit nãrikera qui veut dire noix de coco, en référence à la forme générale du récipient recevant l’eau qui étaient souvent de simples fruits. Le synonyme « shisha » a également des origines perses. Il vient du mot shishe qui signifie bouteille.
Origine et évolution
A gauche 2 narguilés de type indien et à droite de type nord africain
Plus encore que l’origine du mot, l’origine même du narguilé est des plus hasardeuse. On lui attribue de multiples provenances et il est probable qu’il se soit en réalité développé indépendamment à divers endroits du globe. Ainsi on dénombre des sources en Europe, Amérique, Inde, Perse et Afrique. Plusieurs hypothèses sont plausibles, soit l’origine est européenne et le narguilé serait en fait le descendant de la pipe à tabac soit le narguilé aurait été utilisé en Asie et au Moyen-Orient pour la consommation de drogues comme la marijuana ou l’opium (notamment en Chine). Aujourd’hui, les drogues ne sont plus d’un usage courant (même si toujours pratiqué par certains) et les spécialistes retiennent plus une origine sud-africaine, éthiopienne, persane ou européenne. La forme actuelle que nous lui connaissons vient du Maghreb (Afrique du Nord) qui a largement participé au développement de son image et de l’Inde pour certains modèles.
On en arrive à un objet de consommation quelconque qui comme tout objet de consommation est livré à une commercialisation de masse en dépit de tout culture. Le narguilé n’est plus que lié à la culture arabo-musulmane même si son image est très attachée au monde oriental. Un véritable commerce s’instaure petit à petit et s’accompagne du dénigrement des traditions. La France en est le parfait exemple avec les nombreux cafés mêmes non orientaux qui proposent de fumer le narguilé.

Place dans la société
C’est en effet un véritable phénomène de mode qui touche aujourd’hui Paris. Après s’être développé un peu partout en Europe. La France connaît désormais la même expérience. En province comme dans la capitale ce sont plusieurs dizaines de cafés néo-orientalistes qui ouvrent leur porte chaque année. Selon Kamal Chaouachi, chercheur et spécialiste de ce phénomène, auteur de plusieurs ouvrages, ce qui se passe actuellement à Paris est à replacer dans le cadre planétaire. Car il s’agit d’un phénomène de mode au niveau mondial qui apparaît clairement.
Aux Etats-Unis, en Amérique du sud mais aussi en Afrique comme à Johannesburg apparaissent des cafés néo-orientalistes. Au Moyen-Orient de manière générale où le narguilé est une tradition que l’on pourrait qualifier d’immémoriale, il y a un regain d’intérêt pour cet objet.
Cependant, cet engouement ne semble pas nouveau.

Déjà au dix-neuvième siècle, on se réunissait autour de cet objet. Le courant orientaliste fortement représenté dans les milieux artistiques contribue sans aucun doute au développement de cette mode.
Ainsi le peintre Eugène Delacroix immortalisa en 1834 avec sa toile « les femmes d’Alger dans leur appartement « un phénomène très en vogue dans les habitudes des algériens sous la domination ottomane. Une manière de vivre qui s’estompa pendant la domination française pour finalement disparaître.
« Les femmes d’Alger dans leur appartement » Eugène Delacroix
Dans la littérature, citons entre autre Théophile Gautier, Honoré de Balzac, Alphonse de Lamartine. Plus étonnant Lewis Caroll, le célèbre auteur du conte pour enfant Alice aux pays des merveilles représentera l’un de ses personnages un ver à soie, allongé sur un champignon, fumant un narguilé.
Mais c’est s’en conteste Pierre Loti, l’auteur de pêcheurs d’Islande, de Madame Chrysanthème…qui célèbrera le mieux le narguilé notamment dans ses trois romans « Aziyadé, Suprêmes visions d’Orient et Fantôme d’Orient.

Plus d’un siècle sépare les deux phénomènes de mode. Mais bien d’autres choses encore. Oublié le courant orientaliste ? Une chose est certaine, dans le contexte de la mondialisation, le contraste est saisissant. Au milieu des moyens de communication à flux rapides, des moyens de transport à grande vitesse, des restaurants fast-food, la mode est de gagner du temps sur le temps. Alors comment expliquer qu’un objet soit un élément fédérateur autour de principes antinomiques avec ceux véhiculés par la société ? La fréquentation de ces cafés dépassent largement celles des bourgeois bohèmes. On y rencontre des lycéens, des étudiants, des jeunes de banlieues issus de l’immigration des employés, des fonctionnaires, des cadres supérieurs et des professions libérales.

Le narguilé se fume posément, le temps semble suspendu et on se livre à un véritable « lâcher prise ».
La pratique peut-être solitaire, accompagnée de musique et d’un livre ou encore dans une méditation rêveuse. Mais dans la plupart des cas il se fume en collectivité, faisant abstraction de différences sociales pour ne privilégier que la communication.
Les narguilés possèdent généralement un seul tuyau qui tourne d’un fumeur à l’autre, favorisant ainsi l’échange. L’atmosphère brumeuse due à la fumée et le relent des bulles ne font que participer à cette ambiance amicale qui favorise la conversation. Alors qu’en France ce pourrait être considéré comme un atout pour la suppression du fossé social omniprésent, les pays sub-sahariens et orientaux ne le voient pas toujours de cet œil. Le narguilé devient l’occasion de la réflexion voir de la prise de conscience, d’où une certaine réticence.
Le narguilé ne peut être apprécié en sa juste valeur et l’on peut accéder au plaisir (et pourquoi pas bonheur) total qu’il procure qu’en pleine possession de son temps et confortablement installé. Le narguilé ne se fume pas à la va vite, aussi est-il navrant de voir comment le chiffre d’affaire passe avant le confort des clients dans certains cafés. On se retrouve entassés au point de ne plus apprécier ces moments privilégiés.
Bien que le narguilé semble marqué d’un certain machisme (notamment dans la culture musulmane), il ne faut pas oublier que les femmes de la haute société aimaient se retrouver autour de narguilés.

Dans le monde oriental, les femmes de toutes les classes sociales continuent de pratiquer le narguilé même s’il est vrai qu’elles se montrent peu et qu’elles fument rarement avec les hommes. Quelques cafés arabes gardent une certaine réticence à servir les femmes. Bien qu’ils ne puissent pas refuser un client, leur service et leur attitude peuvent changer totalement selon que c’est un homme ou une femme qui commande. Mais ce comportement tend à disparaître au fur et à mesure que la clientèle féminine grandit mais justifie l’aspect de plus en plus casanier du narguilé.
La cigarette est fumée par un public beaucoup plus large que le narguilé. On ne doit en aucun cas considérer que la chicha peut constituer une substitution à une dépendance quelconque, que ce soit à une drogue ou à la cigarette. D’ailleurs une grande partie des fumeurs de chicha ne fument ni cigarettes ni drogue. Mais il ne faut pas non plus se voiler la face, le narguilé n’est pas bon pour la santé.

Quelques règles simples :
La chicha est considérée par certains comme un objet sacré. Aussi n’allumer pas vos cigarettes sur le charbon et ne l’utilisé pas non plus comme cendrier. Cette attitude tend à irriter les « anti-cigarette » et peut être considéré comme un affront aussi bien au possesseur de l’objet qu’à l’objet même.

Informations :
On distingue deux formes de tabacs, le tabamel et le tumbâk.
Le tabamel, mu'essel en arabe est un mélange de tabac, de sucre sous forme de mélasse ou de miel, d'arômes et d'autres produits destinés à le rendre plus fumable (glycérine, eau, conservateurs, etc.). Il se conserve dans son emballage d’origine jusqu’à 2 ans et pour mieux le garder une fois ouvert, il est conseillé de le conserver dans un endroit frais.
Le tumbâk (ou tutun), du mot perse tumbeki est le tabac pur (donc plus fort en nicotine). Ce tabac est souvent considéré comme le « vrai » tabac à narguilé, il doit être lavé plusieurs fois à l’eau avant d’être essoré et tassé dans le foyer.
Enfin dernier élément, le jurâk, qui peut désigner un tabac mélassé mais non aromatisé. Mais le jurâk est en fait un produit à base de fruits et d’huile à ajouter au tumbâk pour relever le goût. Il vient d’Inde et est particulièrement apprécié dans le monde arabe.
C’est le tabamel que l’on trouve principalement dans le commerce, il peut être vendu dans ces différents emballages :

carton de 50 grammes,
carton de 250 grammes,
ou conserve hermétique de 150, 200 ou 250 grammes
En général les tabacs sont classés selon deux catégories : classique ("traditional") et premium. Les premiums sont plus sucrés et ont plus de goût.
Le tabamel est particulièrement destiné à la shîsha. Il s'agit, comme nous l'avons dit, d'un mélange de tabac et de mélasse, ou de miel, ou parfois de sucre et d'eau distillée, dans une proportion de un à deux et demi auquel on ajoute aujourd'hui de la glycérine et diverses essences. Ces dernières confèrent au produit des goûts et parfums extrêmement variés : à la pomme (très courant), à la fraise (marque égyptienne " 'En-nahla/'Ibyâry "), à la menthe (marque " 'El-'Esfahâny ", du nom de la ville iranienne d'Ispahan), etc.


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1 commentaire:

chicha a dit…

C'est sûr que la chicha doit avoir un autre goût fumée là-bas.