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La délégation de Zarzis présente de nombreux atouts naturels qui font d’elle l’un des plus importants sites touristiques de la Tunisie. Parmi les sites favorables à l’installation d’hôtels, ceux de la côte de Hessi Jerbi, El Ogla et Souihel. La côte de Zarzis s’étend sur une trentaine de kilomètres. L’arrière plage et cette côte est agrémentée d'une palmeraie sauvage qui s’étend jusqu’au pied de l’escarpement dominant la côte. Zarzis regroupe diverses unités géographiques présentant une mosaïque paysagère où l'on peut admirer les spécificités économiques (géologie, végétation), agricoles (agriculture pluviale, agriculture irriguée), archéologiques (ruines romaines, Ksours, mosquées) et culturelles (traditions matrimoniales, traditions artisanales, traditions culinaires)
La délégation de Zarzis présente de nombreux atouts naturels qui font d’elle l’un des plus importants sites touristiques de la Tunisie. Parmi les sites favorables à l’installation d’hôtels, ceux de la côte de Hessi Jerbi, El Ogla et Souihel. La côte de Zarzis s’étend sur une trentaine de kilomètres. L’arrière plage et cette côte est agrémentée d'une palmeraie sauvage qui s’étend jusqu’au pied de l’escarpement dominant la côte. Zarzis regroupe diverses unités géographiques présentant une mosaïque paysagère où l'on peut admirer les spécificités économiques (géologie, végétation), agricoles (agriculture pluviale, agriculture irriguée), archéologiques (ruines romaines, Ksours, mosquées) et culturelles (traditions matrimoniales, traditions artisanales, traditions culinaires)
Les principaux sites historiques et archéologiques de Zarzis
Le site de « Zitha » (Hinchir Zian)
A l’époque romaine, Zitha est devenue une cité importante, sa position sur la grande voie de Carthage à Lebda(Leptis Magna en Libye) lui a permis un rapide essor et une prospérité qui ont duré longtemps. C’est sous le règne de l’empereur Caracalla (212-217) fils de Septime Severe (originaire de Leptis Magna) que la route entre Zitha et Leptis Magna a subi une réfection importante. Plus tard, sous Constantin (306-337), cette même voie reçut une nouvelle réparation, ce qui témoigne de la vitalité de Zitha et de son importance, notamment économique (production de l’huile). Le site archéologique de Zitha a été fouillé au début du siècle, on y a dégagé :- Un forum entouré de portiques et dont le pavage est constitué de grandes dalles - Un sanctuaire consacré à une divinité romano-africaine : Tanit-Caelestis. On y a recueilli un grand nombre de stèles sculptées ou inscrites.- De nombreuses statues en marbre (actuellement conservées au musée du Louvre à Paris) ainsi que plusieurs dizaines d’inscriptions puniques ou latines.
Le site de « Hinchir El-Kalakh »
C’est un site archéologique situé au Nord de la ville de Zarzis , son importance s’explique par la présence de deux monuments : une chambre de taille moyenne dont la paroie intérieure est un ensemble de niches rectangulaires . Elle serait vraisemblablement un pigeonnier ou columbarium. Non loin, un édifice, dont seulement quelques murs et un bassin ont résisté. Il s’agirait peut-être d’un champ, autrefois exploité par les Romains .
Le site de “ BORG EL KANTRA” ou La tour « d’El Kantara » :
Situation : La tour d’El Kantara est située sur la plage de Hessi-Djerbi à proximité de la route reliant Zarzis et Djerba (la chaussée Romaine). Style architectural et passé de la tour : Avec des murailles extérieures épaisses, hautes et pointues, surmontées de deux grandes tours équipées chacune d’une échelle métallique, cette tour ressemble à une tour de surveillance conçue pour contrôler les voyageurs et les cargaisons à destination de Djerba à bord de voiliers, qui étaient le seul moyen de joindre l’île de Djerba puisque la chaussée Romaine n’a été restaurée qu’en 1952. A l’intérieur de cette tour on trouve quatre salles qui s’ouvrent sur une cour toujours ensoleillée et bien aérée. Du côté Est, on trouve un hall abrité par des arcades en forme de voûtes, ce qui donne à la tour un style ArabeL’état actuel de la tour : De nos jours, la tour est délaissée, dans un état déplorable et risque de s’écrouler ce qui serait une perte pour le patrimoine national. Fort heureusement la municipalité de Zarzis en collaboration avec l’association de la sauvegarde du patrimoine va entreprendre des travaux de restauration et de rénovation pour exploiter cette tour comme musée marin .
Le site de “La Grotte” (ancienne huilerie) ou le musée privé d’El Hafi :
C’est une grotte qui a servi depuis plusieurs siècles comme huilerie, où l'on peut encore découvrir la méthode ancienne employée pour écraser les olives avec une meule actionnée par un dromadaire. La grotte a été creusée à mains d’hommes dans une terre rocailleuse sur le site de Ksar Zaouia situé entre la mer et les champs d’olives et elle est restée en état depuis cette époque. Cette huilerie servait pendant trois mois à presser les olives pour produire l’huile et le reste de l’année pour conserver et vendre cette huile. La fabrication de l’huile se déroulait en deux étapes :* Ecrasement des olives .* Séparation de l’huile de la pâte.Autrefois, on payait avec des grignons ou bien avec de l’huile. Le propriétaire actuel a installé dans cette grotte un musée afin de transmettre les usages et coutumes de la presqu’île de Zarzis . Ce musée est ouvert au public tous les jours de la semaine de 7 h du matin à 18 h .
Le site de «Chammakh»
Le site archéologique de Chammakh est situé à 13 km au Nord de Zarzis, il est sur la route MC 117 reliant la ville de Zarzis à l’île de Djerba. Chammakh fut victime de l’expansion urbaine, de sorte que la cité actuelle est construite sur les traces de la ville antique. En 1909, les militaires français ont découvert une stèle latine gravée, son texte révélant que le Proconsul a ordonné en 113 après J-C l’édification du capitole de Chammakh. De part et d’autre de la route et devant certaines maisons, on peut voir aujourd’hui les décombres de certaines fortifications de Zarzis .
Le site de «Borj El Bibane»
Il a été signalé dans le livre d’explorateurs et géographes grecs et romains. D’après le «Statisme de la grande mer» (paru à la fin du II siècle après J-C) le fort se serait appelé «Zencharis» ; selon d’autres sources, on l’appelait «Præsidium» et il avait pour objectif le contrôle du lac et surtout celui des voies maritimes et terrestres utilisées par les marchands de sel .
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