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mardi 29 décembre 2009

Un village éco-solaire à Djerba Zarzis


Maintenant que le concept est adopté, pourquoi ne pas le décliner. Après le sport, pour Tunis Sports City de Bukhatir aux Berges du Lac, le Port Financier de GFH et Telecom City de Vision 3 à Raoued, pourquoi pas une cité de l’éco-solaire dans le Sud, si bien ensoleillé ?

C’est amorcé ! « Faire des énergies renouvelables, et particulièrement l’énergie solaire, un facteur de développement du sud-est tunisien et par suite, contribuer au développement durable de la Tunisie » : l’ambition commence à prendre forme. Sa concrétisation : l’implantation d’un village éco-solaire, dans un site tout-à-fait approprié, reliant Djerba à Zarzis.
« Ce village, indiquent les promoteurs du projet, groupera des entreprises innovantes dans les technologies afférentes aux nouvelles technologies en général et à l’énergie solaire en particulier, des centres de recherches publics ou privés dans les spécialités du village, de même que des espaces d’expérimentation, pour tester les technologies mis au point ou exploitées par les entreprises qui y sont installées, et pour les expérimentations agronomiques ».
Evidemment, en chercheurs avertis, les promoteurs savent bien que « le principal objectif doit cependant demeurer le dessalement de l’eau de mer à des coûts compétitifs et sa distribution aux agriculteurs de la région en vue de produire des produits agricoles à haute valeur ajoutée, en vue de leur commercialisation sur le marché international. »
L’ADDCI, Ahmed Friaa et les équipes
A l’origine de l’initiative, une association dynamique qui organise ces 27 et 28 juin un séminaire international pour échanger les points de vue et débattre de la faisabilité du projet, et un comité d’organisation, animé par M. Ahmed Friaa.
L’Association, c’est celle de Zarzis pour le Développement Durable et la Coopération Internationale (ADDCI) créée en 2002. Son Comité directeur, présidé par M. Fayçal Dchicha, comprend une équipe aussi soudée que compétente formée notamment de M. Mohamed Ali JEDDI (Vice-président) Mme Zeineb Ben Dhiab (Trésorière) et M. Zouheir Dakhli (Secrétaire Général) ainsi que d’autres acteurs-clefs de la société civile de la région.
Autour de MM. Faycal Dchicha et Ahmed Friaa, la coordination générale du séminaire s’appuie sur un comité d’organisation comprenant Nazih Jebnoun, Ali Bouhnich, Houssine Dbili et Slah Friaa, ainsi qu’au niveau des groupes spécialisés, une pléiade de volontaires en charge de la logistique, communication et contenu scientifique.
Des participants très intéressés
Le séminaire réunira quatre types de participants :

Des investisseurs potentiels,
Des représentants de grandes entreprises et de centres de recherche tunisiens et étrangers, spécialisés dans les énergies renouvelables,
Des représentants des principaux ministères et organismes publics concernés,
Les cadres régionaux et locaux qui seront appelés à soutenir le projet et aider à sa concrétisation.
De nombreux grands groupes du monde de la finance et de l’industrie, apprend Leaders, ont manifesté leur intérêt pour le projet et promis de participer au séminaire.
L’état de l’art et la volonté de réaliser
Le programme, soigneusement concocté, se veut instructif et pratique. C’est que deux jours durant, les participants Tunisiens et Européens auront, à l’issue de la conférence introductive du Professeur Ahmed Friaa, à explorer trois grands thèmes à savoir :
Etat de l’Art en matière de technologies, dans le domaine des énergies renouvelables, à l’échelle internationale, avec Dr. Thomas Hinderling, CEO du Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique et Président de Nolaris SA, Suisse, Pr. Gurisatti, Université de Padova, Italie, Dr. Yassine Allani, Président de Sunlife Holding SA Suisse, Ing. Abdou Mezri, PDG Mezri Thermo-Solaire, France et le Représentant de Solar World,
Etat de l’Art en Tunisie, avec les Prs. Bahri Rezig, Directeur Général de l'Agence Nationale de Promotion de la Recherche et l'Innovationet, Chiheb Bouden, Directeur de l’ENIT, ainsi que les représentants de l’ANME et d’une Entreprise Tunisienne spécialisée
L’environnement tunisien d’incitation à l’investissement dans le domaine des énergies renouvelables, avec M. Ayadi Ben Aissa, PDG de l’ANME et le PDG de l’Office de Développement du Sud (ODS).
Par souci de pragmatisme, un atelier sera dédié aux composantes du projet de village Eco-Solaire Zarzis-Djerba et devra couvrir 3 aspects déterminants à savoir :
Le Pari Technologique : Dr. Yassine Allani,
Le Pari Agronomique et Ecologique : Dr. Amor Mtimet, Ingénieur général, Ministère de l’Agriculture
Le Pari Urbanistique et d’Aménagement: M. Hamza Atallah, Architecte urbaniste
A l’issue des travaux qui seront clôturés par M. Taoufik Baccar, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), une visite est prévue au site expérimental et d'un démonstrateur réalisé par Sunlife Holding SA (Suisse) et ses partenaires.

Eco Tourisme à Zarzis

Ils étaient quatre autrichiens, un couple et deux dames d’âge mur. Plusieurs fois dans les hôtels de la ville, ils n’ont jamais entendu parler de l’action écologique « mémoire de la mer et de l’homme », car ni les fameux guides, ni les agences de voyages, ni l’Office du Tourisme et moins encore le tapage des Hôtels, n’avaient fait un effort de vulgarisation envers nos valeurs locales et cette réalisation culturelle et artistique. C’était l’oncle Willy, l’ami du village et des gens, qui avait informé ce petit groupe de l’existence de ce musée et son formidable initiateur. Entre l’amas de bouteilles en plastiques, multicolores, remplis d’eau et scintillantes sous les rayons du soleil, les cordes géantes de grands navires, les bouées de toutes tailles et formes, le recyclage artistique et conceptuel de ces objets provenant de la mer, la configuration du big-bang, le commerce triangulaire, l’île déserte avec le trésor, l’amas de chaussures et vêtements des naufragés de l’émigration écologique irrégulière, les bouteilles à la mer avec des messages de l’autre coté de la méditerranée, les morceaux de bois sculptés par les mouvements de la mer, le diplôme Guinness en matière de nettoyage des plages, les textes, l’éco poésie, la concrétisations des rêves perdus… avaient manifestement impressionnés ces visiteurs qui m’avaient longuement questionné sur les dimensions de cette action et ces lectures écologiques, artistiques, culturelles, éthiques, mystiques, pédagogiques… Une Dame, la plus âgée, avait manifesté un grand intérêt aux formes de la collection de bois travaillé par la mer et ne cacha pas son admiration et son euphorie. Au cours de mes explications en Allemand, j’ai parlé de l’expansion illimitée et tout azimut de mon action et comment j’ai squatté des espaces sur les lacs salés autours de Zarzis, et sur ce ils avaient insisté pour voir sur place ces installations géantes et je dus les prendre dans ma voiture. C’étaient aussi une occasion pour aller « tanker » de l’essence de Bangardane.Sur la route, j’ai proposé de leur montrer un site primitif, que nul touriste n’a vu, pour constater les coquillages et les restes d’œufs d’autruches, ce qui fut fait tout en les invitant à garder le secret de l’endroit.Au niveau de la langue de mer d’Alouane, juste au bord de la route, s’érigeaient mes configurations dans la lagune, un grand serpent à lunette, une spirale en pierre, un poulpe acrobatique, une intronisation de la nature, un mangeur de bouteilles « bottles eater », un très grand cercle visible par Google earth et creusé en sillons dans la terre, des écritures de la même façon, « Peace », « Eco-art », « Fann il Ardh »…et mes amis se perdirent entre les œuvres à s’esclaffer de joie et de bonheur. L’endroit nous avait habités et nous l’avions investi de nos corps, nos âmes et nos esprits. Une jeune femme commença à danser légèrement simulant le battement des ailes des aigles, avec des gestes magnifiques et un entrain divin allant des mouvements yoga et le naturel extrême. On prenait des photos et l’ambiance était à l’extase et la jubilation, quand soudain, nous la vîmes venir, lentement, mais surement, serpentant entre les sillons, se faufilant avec un souffle léger à peine perceptible. Elle venait à nous comme si nous l’attendions, éblouis, possédés, ébahis. Elle nous encerclait avec ses zébrures de bulles chantantes, au point de parvenir à nos pieds, qui nous avions oubliés car la réflexion des assemblages sur l’eau était mirifique et grandiose, les roues à demi enfouis devinrent les huits de l’infini et le mangeur de bouteilles eu l’occasion de voir son profil sur un fond de ciel bleu dessiné sur la surface de l’eau. Ce genre de marais lente, arrive très rarement, et comme pour nous congratuler de notre respect de la nature, notre prédispositions à fusionner avec elle, la danse surnaturelle de la jeune femme, l’art contraste que j’avais construit pour mieux admirer la mer…elle est venue à nous et nous l’avions appréciés à sa juste valeur et nous avons convenus combien nous sommes petits, passagers, insignifiants, devant cette grandeur et cette beauté. Au moins en humains, nous avons la faculté de faire des lectures, d’apprécier et de vénérer.Après un beau couché de soleil, nous sommes revenus de Bangardane, et les femmes tout au long de la route, chantèrent ensemble et en solo, des mélodies merveilleuses et de belles chansons, qui couronnèrent notre joie de vivre et notre bonheur d’être. J’ai ralenti ma vitesse pour apprécier ce moment et participa aussi avec quelques airs de notre folklore local et avec une voix de sirocco, d’espaces et de liberté, j’ai chanté l’épopée des bergers du sud, de Béni-Khédache, Medenine et Tataouine. Nous nous quittâmes devant l’hôtel, et de mon coté, je n’ai pas cherché à les revoir, afin de garder ce souvenir en moi, pour l’éternité, mon éternité, celles de touts les humains.

l'article est créer par Lihidheb Mohsen 24.11.2009 4170 Zarzis
Mémoire de la mer et des hommes

Météo Zarzis

Cette page va essayer de vous informer au mieux sur le climat de cette ville zarzis. Attention, n'oubliez pas que la météo est joueuse :)



Meilleure saison pour voyager Zarzis :

Les meilleurs mois pour la baignade sont de mai à octobre bien que les températures dans les terres peuvent être élevées. En hiver, la pluie et le froid ne sont pas exclus. En règle générale, le climat en Tunisie est doux toute l'année.
Indication: La meilleure période pour voyager est reconnaissable grâce au fond de couleur jaune.

Moyenne des températures minimales et maximales


Moyenne des température de l'eau Zarzis
Nombre moyen de jours de pluie par mois et heures d'ensoleillement par jour.

lundi 28 décembre 2009

Projet Lella Hlima à Zarzis

La zone de «Hassi Jerbi» à Zarzis a été classée, dans le cadre du Onzième Plan de développement (2007/2011), zone touristique de type traditionnel. Avec une superficie qui s’étend sur 110 hectares, le lotissement peut atteindre, après aménagement, une capacité d’accueil de 12.000 lits. L’aménagement de la zone nécessiterait, d’après les prévisions du 11e Plan, le montant de 66,2 millions de dinars entre 2007 et 2011, la participation de l’Etat serait de 3 millions de dinars dans les régions de Hassi Jerbi et de Lella Hlima.
Yassine Ghana, directeur général de la SODET Sud, société promotrice du projet d’aménagement et de lotissement de la zone, est optimiste quant à la réactivité des entreprises publiques de services, telles la STEG, la SONEDE ou encore Tunisie Télécoms. «Je suis sûr que nos entreprises nationales conscientes des enjeux d’un tel projet pour la région et soucieuses d’assurer leurs rôles au service de l’intérêt public répondront rapidement à nos sollicitations et fourniront les prestations nécessaires à une zone vouée à un grand avenir et qui introduira une dynamique économique espérée et attendue dans le gouvernorat de Médenine».
Et il a bien raison, car le projet Lella Hlima pourvoira la délégation de Zarzis de 6 mille emplois supplémentaires dans le secteur touristique, para-touristique et les services. C’est une ville touristique qui s’étend sur un littoral de 3,8 km que se propose d’aménager, de lotir et d’offrir aux investisseurs potentiels la SODET Sud. Dans le plan d’aménagement, il est prévu la construction d’un village aquatique dont la concession sera négociée avec l’Etat, d’un solarium, d’un centre de sports nautiques et subaquatiques, d’une discothèque, de 5 hôtels, d’appart’ hôtels, de résidences privées et semi-collectives, d’un Ribat, d’une médina et de commerces. La société promotrice serait même prête à céder l’un des plus beaux lots de la place pour un prix symbolique à une chaîne hôtelière étrangère qui désirerait investir dans la région.
Dynamiser le Sud
La SODET Sud a démarré avec un investissement de 3 millions de dinars, qui a été consolidé par deux augmentations successives en 2005 (+1,5 million de dinars) et en 2007 avec 2 millions de dinars, ce qui ramène ses fonds propres à 6,5 millions de dinars. Depuis 2005, la SODET a versé de l’eau à son moulin en contractant deux séries de crédits, la première de 7,5 millions de dinars et la deuxième de 6,5 millions de dinars. Les actionnaires les plus importants de la société sont des banques, des sicars, des entreprises privées et des hommes d’affaires de l’envergure de Jalel Bouricha, du défunt Kamel Boujbel et Béchir Ben Amor ainsi que Mohamed Trabelsi, président du Conseil d’Administration.


L’idée du projet a germé dans la tête du fondateur Béchir Ben Amor suite à un conseil ministériel consacré, en 1998, au gouvernorat de Médenine et duquel est ressorti le fait qu’il fallait maîtriser le foncier sur les côtes nord de Zarzis. L’appel n’était pas resté sans échos, le temps que l’idée mûrisse et voilà la SODET Sud créée en 2001. Le repérage des terrains appropriés a donc démarré. Entre 2001 et 2005, 12 hectares seulement ont été acquis, mais depuis il y a eu les différentes augmentations du capital de l’entreprise et les prêts bancaires pour que, aujourd’hui, on s’arrête à 90 hectares situés dans le plus beau coin de Zarzis. Il faudrait près de 70 millions de dinars pour achever l’aménagement de la zone, comprenant les lotissements, les raccordements de l’eau, de l’électricité et la mise en place du réseau télécom ainsi que toutes les commodités nécessaires pour cette qualité de projet.
Les responsables de la SODET s’attendent à ce que l’investissement global atteigne 1 milliard de dinars. «Le seul point qui m’inquiète est celui de l’eau courante, pour le moment, une partie des ressources hydrauliques de Zarzis est dirigée vers l’île de Djerba, je ne sais pas si nous pouvons espérer qu’avec la construction de la station de dessalement de Djerba, prévue dans deux ans, la zone pourrait plus profiter de ses ressources hydrauliques», a relevé Yassine Ghana.
Espérons que les autorités publiques, en particulier la Sonède, arriveront à trouver une solution plausible à ce problème. D’ici la fin de 2009 et début 2010, les plans des lotissements pour des acquéreurs potentiels seront déposés à la municipalité de Zarzis, l’objectif est également d’inciter les Tunisiens résidant à l’étranger à investir dans leur propre région.

Accord de coopération

Un accord de coopération entre la zone d’Activités Economiques de Zarzis et la zone franche d’Alhamrya, à Sharjah (Emirats Arabes Unis) a été conclu jeudi 17 décembre 2009. L’accord a été signé par MM. Attia Laaridh, p-dg du parc de zarzis, et Dr Rashid Al Leem, le directeur général de la zone d’Alhamrya.
La partie tunisienne voudrait «tirer profit de l’expérience de la zone franche d’Alhamrya qui essaie de rayonner sur l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. De notre côté, nous pouvons être sa porte d’entrée dans cette région», a souligné M. Laaridh. Le directeur général de la zone franche d’Alhamrya voit dans la Tunisie un «partenaire stratégique» avec lequel les Emirats Arabes Unis ont déjà développé leurs relations commerciales et voudraient en faire de même en matière d’investissement, ce qui est «l’objet de l’accord de coopération», précise Dr Rashid Al Leem

«Zarzis» de Mohamed Zran


«Zarzis» de Mohamed Zran: «Face à face entre tradition et modernité» !
le réalisateur tunisien, natif de Zarzis en 1959, Mohamed Zran a dans son gibier plusieurs courts et longs métrages, fiction et documentaires, dont les deux longs métrages « Saida » (1996) et « le Prince » (2004). Depuis, il n’a pas cessé de faire preuve de création et de professionnalisme. La preuve en est le prix du meilleur réalisateur pour son film documentaire « Zarzis », au festival cinématographique international du Moyen-Orient d’Abou Dhabi.
A l’issue de cette distinction culturelle tunisienne, pas évidente compte tenu de la concurrence de 128 films entre courts et longs métrages et documentaires, représentant 48 pays.A cette occasion, Mohamed Zran n’a pas manqué, dans une interview accordée à «infotunisie.com», d’exprimer sa fierté quant au prix accordée à «Zarzis» qui a fait preuve de la présence du cinéma tunisien dans pareils rendez-vous internationaux.
Q: Une reconnaissance arabe qui vient s’ajouter à plein d’autres quant au Cinéma tunisien ?
M. Zran : Cette décoration demeure le fruit de plus de trois ans d’efforts entre tournage et montage. En outre, arracher une place parmi les dix premières à l’échelle mondiale n’est pas du tout repos, dans la mesure où cette compétition constitue un « melting pot » des projets cinématographiques ayant arrivé aux podiums des plus grands festivals en la matière dont ceux de Cannes, Venise et Berlin…

Q: La première de « Zarzis » a remporté un grand prix. Cette performance résulte certainement de plusieurs critères, qui ont plu aux yeux du jury mais aussi du public?
M. Zran : « Zarzis » a tourné deux fois consécutives avant d’être décoré. S’agissant du jury, et malgré quelques insatisfactions quant à la durée du documentaire soit 124 minutes, « Zarzis » a pu relever le défis !

Q: « Zarzis » n’est pas encore dans les salles en Tunisie, pouvez-vous le présenter aux Tunisiens ?
M. Zran : Bien évidemment, il s’agit d’un documentaire fiction long métrage. La particularité de « Zarzis » est que son scénario change en fonction des transformations que subissent les personnages mais aussi du découpage technique. Notre démarche consiste à montrer, par le biais d’une galerie de portraits, que ces mutations sont vécues comme un face à face entre tradition et modernité. Bref, ce documentaire passe en revue les différentes étapes de la vie de certaines personnalités originaires de Zarzis (Sud tunisien). En outre, « Zarzis » aborde la contradiction qui marque le mode vie des différentes catégories sociales, et ce, avant d’en dévoiler l’aspect mystérieux dans le tissu social de cette ville.

Q: Quelles sont les personnages principaux, pour lesquels optez-vous dans «Zarzis»?
M. Zran : Il s’agit, en fait, d’un hommage à une certaine catégorie de la société tunisienne, à laquelle j’appartiens. J’ai incarné, dans « Zarzis» les personnes les plus proches de moi dont notamment mon frère Taher, le progressiste qui s’enflamme joyeusement à commenter la situation dans le monde et à énumérer les maux qui rongent l’homme d’aujourd’hui victime de la mondialisation. Le deuxième personnage n’est autre que «Simon », le célèbre droguiste, de confession juive qui incarne l’attachement infaillible à la mémoire collective locale. Autour de Simon, se meut une constellation de portraits : Hadi, le peintre maudit expulsé de France, Fatma, la marieuse qui ne chôme jamais, l’entremetteuse, la messagère, Bachir, le chauffeur de taxi, et ami de tout le monde…

Q: Quoi de neuf quant à votre agenda dans les festivals internationaux ?
M. Zran : La prochaine échéance sera sans doute le Festival de Florence en Italie, au début de novembre. Force est de savoir, à ce propos, qu’il s’agit d’un festival assez enraciné dans l’histoire puisqu’il remonte à 1959. Par ailleurs, j’espère que la projection de « Zarzis » sera dans la ville même de son tournage. Ce qui représente une opportunité à tous les journalistes, Tunisiens et étrangers, de toucher, de près, les paysages touristiques et culturels de cette ville.

Q: Les amateurs du 7ème art tunisien s’impatiente de voir l’affiche « Zarzis » dans les salles de cinéma ?
M. Zran :Très bientôt, j’espère que cela se produira probablement au mois de février 2010.

Festival national de l'olivier à Zarzis

La troisième édition du Festival national de l'olivier a démarré, vendredi, dans une atmosphère festive mettant en valeur les vertus de cet arbre emblématique et sa relation à l'homme, la terre, l'environnement et le développement.Le public du festival composé, notamment, d'un grand nombre de touristes a pu assister à des démonstrations de cueillette d'olives dans des oliveraies relevant d'un complexe agricole à Chammakh. Il a suivi, par la même occasion, la trituration d'une partie de cette récolte dans une huilerie. Egalement au programme du festival qui se poursuit durant trois jours, des expositions documentaires mettant en exergue l'importance de l'olivier sur les plans économique, environnemental et culturel. Ces expositions présentent, en outre, les résultats des recherches en matière de valorisation des déchets des olives, les méthodes évoluées de cueillette et de trituration ainsi que les dérivées de l'olive. Des spectacles animés par des troupes folkloriques sont prévues, en plus de la présentation de mets traditionnels à base d'huile d'olive et de la dégustation des différentes variétés d'olives de la région.Le festival comporte des concours de peinture et de création autour du thème de l'olivier ainsi qu'un une soirée baptisée ''olivier, tente et poésie'' et une conférence sur le secteur oléicole dans la région du Sud Est.Zarzis couvre un million 600 mille hectares d'oliveraies comptant au total 56 millions de pieds d'oliviers.

4es Journées de Chimie du Solide à Zarzis

La Société Chimique de Tunisie (SCT) organise à Zazis, les 4e Journées de Chimie du Solide. Ces journées sont dédiées à la communauté des chimistes Tunisiens et étrangers pendant lesquelles les groupes de chercheurs peuvent présenter leurs travaux récents et innovants dans divers domaines de la chimie ayant trait à l'état solide. Cette manifestation vise essentiellement à stimuler les échanges entre jeunes chercheurs et chercheurs confirmés des milieux académiques et industriels. Elle oeuvre à contribuer à tisser des liens dans la communauté des chimistes tunisiens et étrangers. Ces journées représenteront une excellente plateforme d'échange d'expériences et d'expertises.Elles permettront aux groupes de chercheurs tunisiens et étrangers de présenter leurs travaux récents et innovants dans divers domaines de la chimie solide. Ces journées organisées la première fois en 2004 à Monastir, puis en 2005 et en 2007 à Mahdia commencent à s'instaurer en tant que tradition, objectif que s'est fixé les bureaux précédents de la SCT.

Salon de la Bureautique et de l’Informatique

Les SIB (Salon de la Bureautique et de l’Informatique) se déploient de plus en plus sur l’ensemble du pays. Après celui de Tunis (devenu SIB-IT), de Sousse et de Sfax, Zarzis se dote elle aussi de son propre SIB. Le salon a ouvert ses portes aux « Akkaras » ainsi que les habitants des régions environnantes au Centre des Foires et Expositions de Zarzis depuis mardi 22 décembre 2009, et se poursuit jusqu’au 27 du mois en cours. Espérons que les férus de la technologie trouveront leurs comptes.