Sidi Chammakh
Situé entre Mininx et Zien, Zitha, est une grand ville souterraine, investi par les habitations. A chaque excavation domestique ou de chantier, on a trouvé des caves, des couloirs et des constructions. Plusieurs vestiges et statues ont été dirigé sur Tunis dont un bélier à corne. Un habitant de la place m'a dit qu'il a trouvé dans une cave des ustensiles en argile, contenant un produit blanc endurci. une filet de pêche qui s'est désintégré en prenant l'air... Le centre du village est jonché de blocs de calcaire cylindriques qui servent de chaises sous les arbres aux habitants. Chaque famille a sa petite histoire avec les ruines et les objets anciens. Je ne peux trancher sur les données Historicistes de l'endroit, mais je me limite et des informations approximatives à ma porté. Chaque fois que j’assiste à un enterrement dans ce village, je fais attention aux déblais sortis de la tombes et je remarque souvent des tessons artistiques. Quel bonheur de dormir dans une tombe aux contours artistiques !!!
Lella Meriam
Sur la pointe marine du nord du littoral de Zarzis, juste en face de Djerba, sur une falaise moyenne de calcaire, surplombant une crique comme Ulysse en aurait rêvé, surveillant une baie immense de sable fin..le site de Lella Meriam, qui aurait attiré l'homme primitif, ne contient pas de grands vestige à part la coupole du Marabout, ou de la Maraboute (lella meriem) qui serait aussi (Sainte Marie).
Cet endroit est utilisé par les pêcheur pour amarrer leurs bateaux et embarcations contre les vents et les intempéries. Ce n'était pas par hasard que le général De Guillebond avait choisi cet endroit isolé pour s'établir avec l'accord de Bourguiba.
Sidi Bouteffaha
Visiblement, c'est le premier site manifeste de présence humaine sédentaire, des temps primaires. Hormis, le site de Sidi Chammakh qui a été investi par les habitations, celui de Zien qui est relativement nouveau...par rapport aux traces de présence humaine qui nous aborderons bientôt. En effet, ce site situé au carrefour de la route de la zone franche et la route de Zarzis vers Bengardane, est aussi sujet à une urbanisation anarchique à même la route. Il est composé d'un marabout, entouré d'un cimetière encore utilisé. Tout autour, on peut remarquer la présence de grosses pierres de presse pour les olives étrangement en calcaire. On raconte qu'il y aurait un oléoduc entre Zien et ce site pour acheminer l'huile d'olive...mais, ça ne peut être qu'une exagération, car la poterie était déjà fonctionnelle pour le transport des liquides, huile, vin, eau.... A propos de la poterie, elle n'est pas très développé, absence de ratés donc absence de four, quelques bris de monnaie punique, un silex bien taillé en burin, des blocs de calcaire géant sont encore visible ça et la dans le lac salée qui était submergé par la mer. On raconte dans les annales officielles qu'on petit trésor a été trouvé sur ce site et serait exposé dans les musées de Tunis.
Ras Lemsa
Ce petit site est située au Sud de la ville de Zarzis, dans un îlot de terre entouré de la mer de l'Est et le Sud et d'un marécage submergé par la mer pendant les grandes marées. C'est un monticule de terre qui aurait été fouillé officiellement juste après l'indépendance sans en trouver les traces et les documents. Ce serait un endroit de mise à la mer des produits agricoles et autres pour l'exportation. Constats : porterie rouge moyennement développée, un tesson de lampe à huile portant un rameau d'olivier, des coquillages en fuseau, une pierre à pilonner avec des trous concaves, deux pièces de monnaie oxydés, quelques silex approximativement travaillés.
Hinchir el Kalakh
C'est un site situé à un km de la mer, au fond du plateau longeant le littoral de la région de Sangho. Composé d'un monticule de calcaire sur lequel des constructions sont enfouis dans les arbustes et les ronces. Des murs incertains sont encore visibles. Juste à coté une construction étrange (photo) est supposé être un "Columbarium" ou un "Crématorium" funéraire et serait le deuxième de son genre dans le monde. Juste en face, les traces d'un four avec des ratés et une poterie plutôt industrielle et commerciale avec peu d'attouchements artistiques. Il serait aussi Punique, avant la période Romaine, à cause de la qualité très modeste de la poterie et l’absence de numismatique et de verrerie. Un site à restaurer d'urgence à cause du délabrement du Columbarium.
El Hammam
Ce site est situé à droite de la route goudronnée en allant vers Oum Cherif à partir du périphérique Khalfallah-El kantara. Composé de trois Henchir dont l'un est un four fouillé depuis longtemps et dont les briques sont encore en pile et assez remarquable. Un deuxième endroit a été complètement anéanti par des travaux de nivellement pour l'agriculture. La troisième, dont nous parlons ici, a été fouillé après la révolution par un bulldozer faisant trois trous dont l'un a découvert au fond une couche noire huileuse qui pourrait être la trace d'une huilerie. Un gros cube de calcaire, commun pour les Romains, porte des trous pour jeu de Dames assez nets (photo).
Un bout de meule en roche volcanique noire et assez arrondi a été constaté sur place. Le site est Romain et serait d'une importance mineure et serait seulement pour la presse des olives. Les alentours immédiats ne comportent pas de poterie importante. Ce site est à une distance égale de Zien-Chammakh, Zien-Mininx, Zien-Bouteffaha, Mininx-Bourgou, Zien-Rsifett, Rsifett-Gyktis, Gyktis-Grinn, Bougarnine-Mdayna...
Nabch eddhib
Cet endroit, Nabch eddhib itué entre Ghrabatt, Guarguabia et Neffatia.
Situé sur un plateau, le site est composé de cinq carré de constructions démolies au raz du sol, avec des pierres ordinaires de petites tailles et un enduis de cendres. En face de l'édifice principal, une centaine de tombes reconnaissables grâce aux monticules de pierres au dessus de chacune et surtout le reste des os humains qui paraissent dans les sépultures profanées. Ayant trouvé deux silex taillé en surface et un burin découvert par un trou de rat, des tessons de poterie rouge assez évolué, une pâte de cuivre sans empreinte, un soupçon maladroit de monnaie oxydé, un demi fond de verre ancien, des briques de cinq kg d’enduits de terre et de cendre, des bifaces approximatifs, des pierres de meules diverses, plusieurs bouts de lampes à huile décorées dont une prise à même la tombe (voir photo), trois tessons portes des décorations diverses. Le manque d'anses d'enforts et de fonds de jarres, affirme que l'endroit n'avait rien de commercial ou industriel.
La décoration est typiquement religieuse puisqu'elle est axée sur les lampes à huile mortuaires. Ayant cherché l'inévitable puits d'eau, dans lequel l'endroit aurait été invivable, je l'ai trouvé en face dans l'oued, dont les ailes encore debout, étaient construits avec les mêmes matériaux que le site. Très délabré et dangereux, le puits est plein de pigeons et le lit en sillon du parcours du chameau pour sortir l'eau, est encore visible. Ce site serait punique, berbère, entre trois et deux milles ans avant JC, à cause du silex, de la maîtrise du feu, la poterie, la manque de numismatique, le culte de la mort par l'emplacement du cimetière au milieu de la place publique.
(Par Mr Lihidheb mohsen Eco artiste Zarzis)
5 commentaires:
Seriez-vous intéressé par un échange d'articles (uniques et de qualité) avec des sites d'hôtels de luxe et de voyage? Votre site http://zarzisien.blogspot.com/ a retenu notre attention. Mailez-moi pour en discuter ! :)
Veuillez citer l'auteur des articles, d'ailleurs ce n'est pas la première fois que prenez ce qui ne vous appartiens pas, avec la photo du mosquée de Zarzis. Je vous prie de bien vouloir redresser la situation et respecter les droits d'auteur. Lihidheb mohsen.
Bonjour Mr Mohsen, c'est un grand plaisir pour moi de citer votre Nom et Prénom dans ce blog aussi le lien de l' article source (votre blog ), je ferais la mise a jour le plus tôt possible.
Merci mon ami
Bonjour, c'est un plaisir de voir qu'il y a en Tunisie des gens qui s'occupent du patrimoine. Il y a tant d'endroits non indiqués, négligés, ou souillés de plastique et d'ordures. Exemple les tombes romaines de Guellala remplies de branches jetées là, attendant qu'un idiot y mette le feu pour faire éclater les voutes des tombeaux . Je vous encourage à mobiliser autour de vous, les médias et les autorités pour sauver le passé, même les petites traces.
Enregistrer un commentaire